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mercredi 16 juin 2010

Laser et médecine esthétique kesako ?

Bonjour, salut, hello, salam aleykum, hola, oi,

J'espère que vous allez bien :)

Aujourd'hui je vous fait un retour sur une discussion que l'on a eu avec un groupe de copines concernant le laser, la dermabrasion, le peeling et tout ce qui touche à la médecine esthétique.
J'avoue que mon avis est mitigé :/
J'ai toujours dans l'idée qu'avec la large gamme de cosmétiques, de maquillages et soin en tout genre que nous avons aujourd'hui, nous pouvons éviter d'avoir recours à des méthodes plus radicales, telle que la médecine esthétique?
Une amie a enfin sauté le pas, car elle ne supportait plus ses rides.
Elle a eu recours à la dermabrasion.
Lorsque je me suis renseignée sur cela, j'avoue que ça m'a fait un peu peur, mais elle est satisfaite.
J'ai donc fait des petites recherches et je vous propose de partager un "petit" texte du Dr Jean Michel Mazer qui est dermatologue au centre Laser International de la Peau à Paris.

Les différents traitements laser du rajeunissement facial.

Pendant de nombreuses années, nous avons utilisé des lasers dit ablatifs, parcequ’ils réalisaient une abrasion des couches superficielles de la peau.
Ces techniques de dermabrasion par laser CO² ou laser Erbium ont fait la preuve de leur efficacité,mais leur place était limitée par l’importance de leurs suites,
ainsi que par la survenue d’effets secondaires problématiques.
En effet, après une période d’environ une semaine marquée par un aspect de brûlures superfi cielles, suivait une période de rougeurs, pouvant atteindre quatre mois. Mais le principal problème était la survenue possible d’une dépigmentation de la peau. Or, elle était liée au principe même du traitement:l’élimination de l’ensemble de l’épiderme avec la totalité des cellules fabricant le pigment de la peau, la mélanine.
Lors de la cicatrisation, la mobilisation d’une réserve de cellules pigmentaires permet, dans la plupart des cas, une repigmentation. Toutefois, si celle-ci n’est pas
suffisante, une dépigmentation apparaitra…

La solution des lasers fractionnés.

Pour l’éviter, une équipe de chercheurs de Boston a proposé d’utiliser la méthode fractionnée. Celle-ci consiste à ne traiter qu’une certaine fraction de la peau, de façon à toujours laisser un minimum de cellules viables entre les impacts, et
en particulier un nombre suffisant de cellules pigmentaires.
Grâce à la mise au point de scanners, il est devenu possible de procéder à la réalisation de micro-impacts, parfaitement disposés, chacun créant un petit puits cutané qui sera l’objet d’un renouvellement. Par exemple, si l’on décide de traiter environ 30% de la surface de la peau en une séance, il sera possible en trois ou quatre séances de provoquer son renouvellement complet, tout en laissant à chaque fois suffisamment de peau saine pour éviter les risques de dépigmentation. Le recul dont nous disposons, depuis environ 5 ans, a démontré la réalité de cette théorie.

Il faut toutefois distinguer deux types de lasers fractionnés : les lasers ablatifs et les non-ablatifs.
Ces derniers se caractérisent par le fait qu’ils réalisent des micro-impacts qui ne perforent pas réellement l’épiderme. Les suites vont alors être extrêmement simples, ressemblant à un coup de soleil. Les lésions induites par le laser vont provoquer une cicatrisation au niveau des petits puits de perforation qui ne concernent que le derme. Ces impacts peuvent être profonds, puisque ce qui est dangereux,ce n’est pas d’aller plus profond, mais de traiter un pourcentage de peau trop important.
Les lasers fractionnés ablatifs vont eux réellement perforer non seulement le derme, mais également l’épiderme. Il y aura un petit suintement au niveau de leur orifice, qui sèchera en formant des petites croûtes rougeâtres. Les suites sont alors plus marquées, mais, du fait du caractère fractionné de ce traitement, le risque de dépigmentation est évité. Dans les deux cas, une bonne efficacité requiert en toute logique plusieurs séances, du fait même du caractère fractionné de ces lasers.

Quelles différences entre lasers fractionnés ablatifs et non-ablatifs au plan de l’efficacité ?

Il est clair que les lasers fractionnés ablatifs provoquent plus d’effet tenseur; ils s’opposent mieux au relâchement cutané que les fractionnés non ablatifs. Donc une séance de laser ablatif est un peu plus efficace qu’une séance de laser fractionné non ablatif, puisqu’ elle apporte un supplément d’effet tenseur. Ceci est particulièrement important au niveau de la lèvre supérieure ou des paupières, s’il existe un relâchement net. Toutefois, il est plus difficile de répéter ces séances qu’avec des lasers fractionnés non ablatifs.
C’est pourquoi il est logique d’alterner les traitements: par exemple, au lieu d’effectuer trois séances de l’un ou de l’autre,il peut paraitre judicieux de réaliser deux ou trois séances de laser fractionné non ablatif, qui vont provoquer une très bonne régénération de la peau, une synthèse de collagène importante,
y compris en profondeur, et de terminer le traitement par uneséance de laser ablatif fractionné afin d’apporter l’effet tenseur qui aurait pu manquer.
En fait, chaque patient est différent : ses rides sont plus ou moins profondes, le relâchement est plus ou moins marqué, la peau est plus ou moins pigmentée, et le patient accepte des suites plus ou moins importantes, suivant qu’il travaille, qu’il est retraité ou qu’il peut rester à la maison.

Conclusion

Ainsi, il sera possible d’établir un traitement personnalisé, en proposant, en fonction de ce que chacun présente et accepte comme suites, soit les seuls lasers fractionnés non ablatifs, soit l’association des deux, en commençant plutôt par les non ablatifs, et en terminant par le laser micro-ablatif.
Ce traitement laser, doit être complété par des mesures d’hygiène solaire et par l’association éventuelle à d’autres techniques, (toxine botulinique sur le front, injections d’acide hyaluronique…) sans que l’on ne néglige les soins cosmétiques
modernes qui restent la base de la prise en charge, au quotidien, de notre vieillissement cutané.


Je sais que ce texte a été un peu long, mais perso je l'ai trouvé super interessant, mais en même temps flippant!
J'ai déjà pensé à utiliser le laser pour faire disparaitre quelques vergetures, mais j'avoue que le coût m'a un peu freiné :/ du coup je me cantonne à l'hydratation maximale de ma peau.

Qu'en pensez vous? Avez vous déjà pensé à ce genre de solution pour remedier à certains soucis au niveau de votre peau? Avez vous déjà essayé la médecine esthétique?
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5 commentaires:

  1. merci pour cet article, je n'ai jamais testé et je t'avoue que je suis frileuse un peu du moins à mon age.

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  2. Merci pour l'article!! Personnellement, je me suis déjà demandée comment je ferai face aux rides si elles sont très marquées... Si j'ai la peau de maman, ça ne se posera pas comme question, mais bon, c'est pas gagné non plus. Je ne me vois pas vraiment faire ce type d'opération j'avoue. Les marques de la vie sur la peau me semblent assez naturelles.

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  3. je sais que je pense a faire des injections d'acide hyaluronique pour mes 30 ans .... donc je te tiendrais au courrant. une copine fait des traitement au laser et elle en est super contente!
    gros bisou et meri pour ce super article

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  4. Kikou!!
    honnetemnt la dermabrasion me fait vraiment peur....ma soeur s'est fait un vrai peeling chez une dermato avec des seances de laser mais pour enlever des taches de pigmentation...le resultat est surprenant mais le recit du peelings m'a fait peur aussi!!!
    Si un jour j'ai assez d'argent je me ferrai bien des injections pour repulper ce qu'il faut et d'autres pour paraliser ce qu'il faut mais modeste hein...je ne parle pas de celles qui ne peuvent meme plus sourire...
    J'ai 27ans et deja le front strié ben oui trop expressive la fille!!
    rien a voir... j'ai eu des invités pendant une semaine donc j'ai pas pu participer au concours de la diva...sniff
    soumischa

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  5. Je n'étais pas au courant. C'est une bonne explication que tu as écris là

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